Bilan des municipales à Versailles: Un homme politique est né !
Maintenant que la campagne s'est éloignée (même s'il reste à chacun bien des souvenirs à l'esprit), j'essaye de tirer un bilan très personnel de ces deux mois très intenses.
La première chose, c'est le nombre de rebondissements qui ont émaillés cette campagne. A l'annonce du retrait d'Etienne PINTE, il me semblait évident que le jeu serait très ouvert, car pour cette fois les Versaillais avait le choix entre une véritable alternative.
Mais je ne pensais pas que la réalité dépasserait à ce point mon imagination. Il n'est plus temps de rappeler ce qui s'est passé, et de rouvrir de vaines polémiques, il suffit de relire les blogs, qui ont tenu, pour certains, au jour le jour, témoignage de ces moments de fièvres.
Car l'intensité et la virulence ont aussi été de la partie, un peu trop à mon goût, mais c'est le revers d'une "offre"politique variée, les empoignades ont été sévères. Là encore, il me semble qu'il n'est plus temps de rouvrir ces échanges, place plutôt à l'avenir.
Et justement, c'est ce que m'a appris le suivi au quotidien de cette campagne: La complexité des dossiers, et finalement la modestie que cela donne, lorsque l' on souhaite porter un jugement.
Les points de vue en période de campagne sont forcément un peu simplificateurs, et en allant sur les blogs, en lisant les commentaires des uns et des autres et des différentes parties, il m'as semblé que porter un jugement définitif n'était pas si évident.
Je me suis donc employé sur ce blog, au maximum, à être moi-même modéré (en même temps que modérateur de quelques (très rares) commentaires excessifs), tout en ayant clairement indiqué mon inclination et ma préférence, dès le début.
Excellent exercice de communication (et d'humilité, la moindre erreur étant immédiatement perçue par des lecteurs exigeants, et puis, ayons l'honnèteté de reconnaitre qu'en écrivant , on commet des imperfections de communication).
Il y a eu quelques polémiques, bien sur, sur mon blog, et c'est aussi ce qui fait le sel de l'échange, vouloir être trop objectif rendrait la lecture d'un blog très fade. J'ai ressenti de la part des lecteurs de ce blog, l'envie d'informations objectives, mais aussi celui d'avoir un point de vue personnel.
Et puis, il y a eu la découverte sur le terrain des candidats; Tout d'abord, j'ai trouvé l'équipe socialiste, Antoine Casanova, Catherine Nicolas et d'autres co-listiers, très sympatiques et ouverts. Des bons moments passés à échanger sur les marchés, des points de vue, des impressions avec eux. Ils n'ont pas été très représentés dans le circuit médiatique, j 'ai essayé de leur donner voix au chapitre sur ce blog, autant que possible.
Je suis aussi allé écouter Bertrand Devys, lors du débat d'avant premier tour, et lorsqu'il s'est adressé en petit comité, au café "Chez Pédro" à la communauté portugaise:
Loin de la caricature hâtive, qui en a des fois été brossée, j'ai trouvé un édile qui maîtrisait ses dossiers, ainsi que le métier d'élu local: Il n'est pas si facile que cela de répondre à toutes les demandes, parfois incohérentes de ses administrés.
Je me souviens de ce qu'as écrit Bertrand Devys des versaillais, et il y a du vrai là-dedans: "ils veulent que cela bouge, mais lorsque l'on fait une proposition, c'est non".
Je me suis entretenu avec Henry de Lesquen au sortir du fameux débat, et là encore, si je n'approuve pas tous ces points de vue, j'ai trouvé un homme politique, avec sa logique et sa cohérence propre (et qui, après tout, à la bien la légitimité de celui qui représente 13% des Versaillais).
Je ne parle pas de la météore "Fillette" de dernière minute, étoile filante qui a traversé le ciel des derniers jours de la campagne, que je n'ai pas eu le temps de rencontrer lors de réunions. Certains de ses co-listiers sont intervenu sur ce site pour donner leur points de vue.
Et, bien sur, j'ai apprécié, comme la vaste majorité des versaillais, le talent exceptionnel (le mot n'est pas trop fort) d'un homme (François de Mazières), qui, pour un coup d'essai, a réalisé un coup de maître:
Il a réalisé une campagne à la fois dynamique et digne, forte et structurée, engagée et respectueuse:
Un homme politique est né sous nos yeux, dont je gage que cette étape municipale n'est qu'un premier pas prometteur.
Une histoire d'amour est né entre Versailles et François de Mazières, cela me fait penser à la relation très forte qui a existé à Toulouse, entre les toulousains et Dominique BAUDIS (Jean Luc MOUDENC n'ayant pas su par la suite créer cette osmose entre la ville rose et lui...)
J'ai eu la chance de faire la connaissance de François, il y a (déjà) une dizaine d'années, lors du Mois Molière.
J'ai tout de suite apprécié son caractère fait d'intégrité et d'une volonté sans faille, tout en étant rempli de gentillesse et d'une profonde envie de bien faire pour les autres.
La façon dont il s'est comporté durant cette campagne n'a fait que renforcer mon intuition de départ, j'ai une grande admiration pour ce qu'il a démontré durant cette campagne, à titre personnel et sur le plan de la démarche politique.
Autour de lui, j'ai pu découvrir et apprécier des personnalités, dont nombre sont aujourd'hui conseillers ou maires-adjoints, personnalités engagées, dévouées, Guillaume, Philippe, Thierry, François-Xavier, Michel, Chantale et bien d'autres.
Enfin, je concluerai en disant que ce vote des versaillais, pour un candidat soutenu essentiellement pas sa foi en sa ville, son courage, et une équipe formidablement dévouée autour de lui, m'a procuré le plaisir immense de me dire que les versaillais, dans leur majorité, ont été très vigilants et attentifs, et ont su trouver, pour moi, le maire qui sera le mieux les représenter et les comprendre, durant les prochaines années.
Un nouveau style, une nouvelle approche, dont nombre de citoyens avaient besoin, et dans laquelle ils se reconnaissent profondément.
Cela réconcilie avec ce que l'on attend de la politique, un engagement pour les autres, pour servir, et non pour se servir.
Il est possible de gagner avec des idées, en restant correct avec ses adversaires politiques.
Alors, bien sur, le plus difficile reste à faire. Manager une Mairie comme Versailles n'est pas choses aisée, il y a beaucoup d'attentes à satisfaire.
Les premiers Conseils Municipaux démontrent en tout cas, une nouvelle gouvernance, une volonté d'aller vite et fort, de répondre aux engagements pris, tout en restant réaliste par rapport à la situation actuelle.
Il faudra forcément du temps pour faire venir des entreprises, lancer et financer de nouvelles initiatives.
Car le paradoxe, c'est qu'une ville comme Versailles, doit , en fait, se créer avant tout des marges de manoeuvre sur le plan financier.
En tout cas, ce dont je suis certain, c'est que notre nouveau Maire y mettra tout son coeur, son allant, et son talent !
La première chose, c'est le nombre de rebondissements qui ont émaillés cette campagne. A l'annonce du retrait d'Etienne PINTE, il me semblait évident que le jeu serait très ouvert, car pour cette fois les Versaillais avait le choix entre une véritable alternative.
Mais je ne pensais pas que la réalité dépasserait à ce point mon imagination. Il n'est plus temps de rappeler ce qui s'est passé, et de rouvrir de vaines polémiques, il suffit de relire les blogs, qui ont tenu, pour certains, au jour le jour, témoignage de ces moments de fièvres.
Car l'intensité et la virulence ont aussi été de la partie, un peu trop à mon goût, mais c'est le revers d'une "offre"politique variée, les empoignades ont été sévères. Là encore, il me semble qu'il n'est plus temps de rouvrir ces échanges, place plutôt à l'avenir.
Et justement, c'est ce que m'a appris le suivi au quotidien de cette campagne: La complexité des dossiers, et finalement la modestie que cela donne, lorsque l' on souhaite porter un jugement.
Les points de vue en période de campagne sont forcément un peu simplificateurs, et en allant sur les blogs, en lisant les commentaires des uns et des autres et des différentes parties, il m'as semblé que porter un jugement définitif n'était pas si évident.
Je me suis donc employé sur ce blog, au maximum, à être moi-même modéré (en même temps que modérateur de quelques (très rares) commentaires excessifs), tout en ayant clairement indiqué mon inclination et ma préférence, dès le début.
Excellent exercice de communication (et d'humilité, la moindre erreur étant immédiatement perçue par des lecteurs exigeants, et puis, ayons l'honnèteté de reconnaitre qu'en écrivant , on commet des imperfections de communication).
Il y a eu quelques polémiques, bien sur, sur mon blog, et c'est aussi ce qui fait le sel de l'échange, vouloir être trop objectif rendrait la lecture d'un blog très fade. J'ai ressenti de la part des lecteurs de ce blog, l'envie d'informations objectives, mais aussi celui d'avoir un point de vue personnel.
Et puis, il y a eu la découverte sur le terrain des candidats; Tout d'abord, j'ai trouvé l'équipe socialiste, Antoine Casanova, Catherine Nicolas et d'autres co-listiers, très sympatiques et ouverts. Des bons moments passés à échanger sur les marchés, des points de vue, des impressions avec eux. Ils n'ont pas été très représentés dans le circuit médiatique, j 'ai essayé de leur donner voix au chapitre sur ce blog, autant que possible.
Je suis aussi allé écouter Bertrand Devys, lors du débat d'avant premier tour, et lorsqu'il s'est adressé en petit comité, au café "Chez Pédro" à la communauté portugaise:
Loin de la caricature hâtive, qui en a des fois été brossée, j'ai trouvé un édile qui maîtrisait ses dossiers, ainsi que le métier d'élu local: Il n'est pas si facile que cela de répondre à toutes les demandes, parfois incohérentes de ses administrés.
Je me souviens de ce qu'as écrit Bertrand Devys des versaillais, et il y a du vrai là-dedans: "ils veulent que cela bouge, mais lorsque l'on fait une proposition, c'est non".
Je me suis entretenu avec Henry de Lesquen au sortir du fameux débat, et là encore, si je n'approuve pas tous ces points de vue, j'ai trouvé un homme politique, avec sa logique et sa cohérence propre (et qui, après tout, à la bien la légitimité de celui qui représente 13% des Versaillais).
Je ne parle pas de la météore "Fillette" de dernière minute, étoile filante qui a traversé le ciel des derniers jours de la campagne, que je n'ai pas eu le temps de rencontrer lors de réunions. Certains de ses co-listiers sont intervenu sur ce site pour donner leur points de vue.
Et, bien sur, j'ai apprécié, comme la vaste majorité des versaillais, le talent exceptionnel (le mot n'est pas trop fort) d'un homme (François de Mazières), qui, pour un coup d'essai, a réalisé un coup de maître:
Il a réalisé une campagne à la fois dynamique et digne, forte et structurée, engagée et respectueuse:
Un homme politique est né sous nos yeux, dont je gage que cette étape municipale n'est qu'un premier pas prometteur.
Une histoire d'amour est né entre Versailles et François de Mazières, cela me fait penser à la relation très forte qui a existé à Toulouse, entre les toulousains et Dominique BAUDIS (Jean Luc MOUDENC n'ayant pas su par la suite créer cette osmose entre la ville rose et lui...)
J'ai eu la chance de faire la connaissance de François, il y a (déjà) une dizaine d'années, lors du Mois Molière.
J'ai tout de suite apprécié son caractère fait d'intégrité et d'une volonté sans faille, tout en étant rempli de gentillesse et d'une profonde envie de bien faire pour les autres.
La façon dont il s'est comporté durant cette campagne n'a fait que renforcer mon intuition de départ, j'ai une grande admiration pour ce qu'il a démontré durant cette campagne, à titre personnel et sur le plan de la démarche politique.
Autour de lui, j'ai pu découvrir et apprécier des personnalités, dont nombre sont aujourd'hui conseillers ou maires-adjoints, personnalités engagées, dévouées, Guillaume, Philippe, Thierry, François-Xavier, Michel, Chantale et bien d'autres.
Enfin, je concluerai en disant que ce vote des versaillais, pour un candidat soutenu essentiellement pas sa foi en sa ville, son courage, et une équipe formidablement dévouée autour de lui, m'a procuré le plaisir immense de me dire que les versaillais, dans leur majorité, ont été très vigilants et attentifs, et ont su trouver, pour moi, le maire qui sera le mieux les représenter et les comprendre, durant les prochaines années.
Un nouveau style, une nouvelle approche, dont nombre de citoyens avaient besoin, et dans laquelle ils se reconnaissent profondément.
Cela réconcilie avec ce que l'on attend de la politique, un engagement pour les autres, pour servir, et non pour se servir.
Il est possible de gagner avec des idées, en restant correct avec ses adversaires politiques.
Alors, bien sur, le plus difficile reste à faire. Manager une Mairie comme Versailles n'est pas choses aisée, il y a beaucoup d'attentes à satisfaire.
Les premiers Conseils Municipaux démontrent en tout cas, une nouvelle gouvernance, une volonté d'aller vite et fort, de répondre aux engagements pris, tout en restant réaliste par rapport à la situation actuelle.
Il faudra forcément du temps pour faire venir des entreprises, lancer et financer de nouvelles initiatives.
Car le paradoxe, c'est qu'une ville comme Versailles, doit , en fait, se créer avant tout des marges de manoeuvre sur le plan financier.
En tout cas, ce dont je suis certain, c'est que notre nouveau Maire y mettra tout son coeur, son allant, et son talent !