Mise au point d'Henry de Lesquen
A la rubrique "vox populi" du numéro 11 de "Versailles +", Henry de Lesquen fait une "mise au point":
"M.Jean Baptiste Giraud a cru bon de consacrer tout un article de votre numéro de mars 2008 à un déjeuner qu'il avait pris chez moi le 8 janvier...Dans le texte, qu'il a intitulé aimablement "Lesquen mesquin", sans doute pour me remercier de mon invitation, tout est faux, tout est inventé...excepté que mon épouse est une excellente cuisinière.
Celle ci et mon fils Roland, qui était également présent, sont témoins de ce que je n'ai jamais tenu de tels propos qui me sont prétés par M Giraud.
En particulier, je ne lui ai jamais demandé d'être candidat sir la liste URV !
Du reste, j'ai dit fort peu de choses au cours de cet entretien. Je me suis contenté d'écouter mon invité discourir longuement de ses expériences et de ses projets, ainsi que de son analyse de la situation politique versaillaise.
J'en suis reconnaissant à M Giraud, car les informations qu'il m'as donné ce jour là nous ont été précieuses quand nous avons du rédiger le communiqué qui lui a tant déplu.
M Giraud annonce qu'il va déposer "deux plaintes en diffamation" (pourquoi deux ?) Je les attends de pied ferme. Toutes les informations qui figuraient dans notre communiqué du 1er mars sont forcément exactes, puisque je les tenais de la bouche même de M Giraud.
En conséquence, si M Giraud engage une action judiciaire contre moi, je lui réclamerait d'importants dommages-intérêts pour procédure abusive et je le poursuivrais pour dénonciation calomnieuse".
Réponse de JB Giraud:
"Nous osons espérer que la rubrique "mise au point d'Henry de Lesquen" n'a pas vocation à persister dans nos colonnes, la plce est tout de même limitée...
Même s'il faut avouer que la dernière édition a beaucoup fait rire dans les diners versaillais !
Soyons clairs: nul doute que l'emploi du temps d'Henry de Lesquen n'est pas vide à ce point pour qu'il prenne le temps d'inviter à déjeuner des gens uniquement "pour les écouter".
Un administrateur civil doit bien avoir un peu de travail de temps en temps pour justifier son traitement de fonctionnaire.
A l'heure des plans d'économies, il serait facheux que l'Etat (donc nos impôts) paye des gens à ne rien faire. D'autant que ceux qui le connaissent bien, ses intimes comme ses colistiers, savent, et lui reprochent justement, que l'écoute ne soit pas particulièrement son point fort, loin de là...
Quand on relance quelqu'un à trois reprises pour l'inviter à dejeuner, c'est évidemment pour lui demander, ou lui proposer quelque chose, pas pour lui faire les honneurs de sa table, fût-elle excellente "
(la suite et fin page 20 de "Versailles +")